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Par gesc le 17 Mars 2013 à 15:33
Le 10 juin 1944, Robert Hébras n’a pas 20 ans lorsque les hommes de la division blindée SS Das Reich pénètrent, après l’avoir encerclé, dans ce bourg de Haute-Vienne pour massacrer sa population. Lui n’a survécu que parce qu’il s’est caché sous les cadavres et a réussi à s’enfuir lorsque la grange était en flammes.
En 1992, Robert Hébras publie son témoignage dans un livre Oradour-sur-Glane le drame heure par heure. Il écrit : "Parmi les hommes de main il y avait quelques Alsaciens enrôlés soi-disant de force." Les associations de "malgré-nous" alsaciens s'insurgent contre ce "soi-disant" qui induit une réserve sur la nature de leur engagement. Dans un esprit d'apaisement Robert Hébras corrige cette expression considérée comme maladresse et dans les éditions suivantes, on peut lire : "Parmi les hommes, il y avait quelques Alsaciens enrôlés de force dans les unités SS" (page 33 dans l'édition 2001). Mais dans une nouvelle édition, l'erreur est reconduite, en septembre 2012 la cour d’appel de Colmar a condamné Robert Hébras, 87 ans, à un euro symbolique de dommages et intérêts et aux frais de justice pour avoir mis en doute le caractère forcé de l’enrôlement d’Alsaciens dans les Waffen SS.
Un comité de soutien entoure Hebras, des enseignants se joignent à lui. Y aurait-il relecture de l'histoire ? Certaines personnes auraient-elles des troubles de mémoire ? Non seulement, je ne comprends pas qu'une telle chose puisse se produire (que l'impression n'ait pas été supervisée) (acte volontaire?) mais qu'il y ait derrière Hebras, des hommes qui défendent ce point de vue, c'est affreux ! Toutes ces personnes auraient bien fait de venir en ce jour de commémoration et de rencontrer les derniers de ces hommes enrôlés de force, leur famille.Viisiblement la cessité empêchent ces personnes d'analyser la situation, de nier les méthodes d'intimidation ou de soumission utilisées à l'époque. Les internements, déportations, fusillades d'Alsaciens ont-ils été oubliés ?
C'est honteux !
<<Ici, une page intéressante, à lire sur le sujet>>
<<Ici, les jeunes de Ballersdorf>>
<<Ici, l'inauguration de la stèle des fusillés à Ballersdorf>>
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Par gesc le 15 Mars 2013 à 16:55
Découverte de Samarkand, la perle de l’Orient, « tel un paradis » qui évoque un nom magique, une invitation à l’Asie telle qu’on en rêve. La ville était le carrefour des diverses branches de la Route de la Soie. Le Macédonien Alexandre le Grand, les Arabes, Gengis Khan furent ses conquérants, et Tamerlan en fit une capitale dont les dômes audacieux et la faïence bleues suscitent aujourd`hui encore l'admiration des voyageurs. Levez les yeux vers le ciel toujours bleu, où brillent dômes et minarets turquoises, réalisez vos rêves !
Visite de la fabrique des tapis de soie, qui permet d'observer toutes les étapes de la fabrication des tapis : du décoconage et de la teinture des fils de soie (toujours à partir de matières d'origine végétale) jusqu’au tissage à la main.
Visite du mausolée Gour-i-Emir, doté d`un superbe dôme nervuré et décoré de papier-maché à l'intérieur.
Visite de la mosquée Bibi Khanoum, la plus grande de son temps dans toute l`Asie centrale, et promenade dans le pittoresque bazar Siab, l'endroit le plus animé et le plus coloré.
Belle tranche, belles dents (en or)
La nécropole Shakh-i-Zinda, une vraie perle de l'architecture de Samarcande XIVe-XVes, ensemble unique où l'on trouve tous les procédés artistiques de décoration des édifices islamiques. L'après-midi visite des vestiges de l'observatoire Ouloug Beg, premier observatoire en Orient où un énorme sextant permettait de contempler des astres et des étoiles.
Visite de la fameuse place Reghistan avec la madrasa Ouloug Beg, la madrasa Cher-Dor et la mosquée Tillia Kori.
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