Le blog présente des photos d'Alsace et d'ailleurs. Des voyages, des circuits, des autotours, des randonnées, des voyages à vélo...
Ce matin, direction le pays d'Arlequin ou plutôt le pays de la couleur. Près du pont du Rialto, embarquement sur le ferry numéro 12 pour un voyage de 45 minutes environ. Nous ne descendons pas au 1er arrêt pour voir le cimetière (l'attente étant trop longue et la journée trop courte). Donc, nous poursuivons jusqu'au 2e arrêt, Murano. Après sa visite, direction Burano, réembarquement au phare avec une longue queue de visiteurs devant nous. Mais efficacité italienne, un bateau vide vient charger tout ce beau monde.
L'arrivée des visiteurs au 1er coude du canal après de débarquement ! Cafés et boutiques sont prises d'assaut.
Pourtant il suffit de faire quelques pas pour se retrouver seuls.
A 100 mètres on est pas mal du tout !
Burano est réputée pour ses petites maisons peintes de couleurs vives. À l'origine, les pêcheurs peignaient leur maison de différentes couleurs pour se repérer et reconnaître leur maison en cas de brume (dans cette région le brouillard est particulièrement dense, surtout en hiver). Aujourd'hui encore, les habitants ont l'obligation de repeindre leur maison une fois par an de cette même couleur.
La balade est tranquille et magnifique. C'est un coin encore authentique avec ses habitants, ses pêcheurs.
San Martino est la seule église de Burano. À l’intérieur sont notamment conservés une crucifixion de Tiepolo et un miracle de saint Alban attribué à Zanchi. Cette œuvre s’inspire d’une légende : les eaux auraient poussé jusque-là une sorte de sarcophage que les pêcheurs ne réussirent pas à soulever. À la surprise générale, les enfants y parvinrent. Lorsqu’on l’ouvrit, on découvrit les reliques de saint Ours de Burano, de saint Alban, de Saint Dominique, qui furent portées en procession à travers l’île. Le campanile n'est plus à la verticale. La portance du sol au niveau des fondations n'y est pas étrangère (comme pour plusieurs édifices en hauteur à Venise).
Les départs des ferry étant limités, il faut garder un œil sur sa montre pour rentrer sur Venise, d'autant que le flot de touristes reste important et les places à bord comptées.