Le blog présente des photos d'Alsace et d'ailleurs. Des voyages, des circuits, des autotours, des randonnées, des voyages à vélo...
Le décor de Kars est incroyable, vertigineux, des montagnes à perte de vue, à 360°. Ce 5e jour promet.
Et ce n'est que le début d'une journée incroyable; nous en aurons plein les yeux.
Toujours les toits en tôle colorée et les bâches plastiques.
L'adret est au soleil...
Premier aperçu de ce sommet qui ne nous quittera plus de la journée, le mont Ararat.
Au milieu de nulle part, nous apercevons un petit groupe visiblement de belle humeur, je stoppe.
Après les présentations, nous sommes invités à danser avec le petit groupe. Les raisons de cette petite fête reste inconnue. D'autres véhicules s'arrêteront et d'autres personnes se joindront à la farandole qui n'a pas de fin.
Mais il reste beaucoup de route et nous repartons avec ce petit air dans les oreilles...
Peu à peu la neige disparaît. Les peupliers plantés en carré font leur apparition, ils abritent des arbres fruitiers en fleurs.
Le combustible reste stocké devant les habitations.
Bon, il est quand même beaucoup plus beau que son cousin nippon, pas vrai AS ? (en plus il a de la neige !)
Nous voici à Dogubayazit. Après une rapide installation à l'hôtel, direction le palais d'Ishak Pacha, là-haut dans la montagne.
Le palais Ishak Pasha, sur la route de la soie, près de la frontière iranienne, est situé sur une plate-forme haute et vaste d’importance stratégique, sur une superficie de 7600 mètres carrés. Ce n’est pas du tout dans la tradition ottomane mais plutôt un mélange de tradition architecturale anatolienne, iranienne et mésopotamienne du nord. Le modèle traditionnel utilisé dans la construction des palais royaux dans les capitales comme Bursa, Edirne et Istanbul a été pris comme exemple dans la conception du palais Ishak Pasha. L’influence occidentale de l’architecture ottomane au cours de la période post-classique est celle du palais Ishak Pasha.
Ce palais date de la période ottomane et sa construction par Çolak Abdi Paşa, le bey de la province de Beyazıt, débuta en 1685, pour se terminer un siècle plus tard, vers 1784, avec son petit-fils Ishak Paşa, lui-même gouverneur de la province. Sis sur le haut d’une colline rehaussée, il se présente comme une large enceinte argileuse jaune et ocre, se renfermant sur divers bâtiments qui s’alignent autour d’une vaste cour en forme de fer à cheval : une mosquée (son dôme et son minaret dominant l’ensemble architectural), harem, cuisines, bains (hammam), salles de jeux (selamlik), salle de cérémonie, etc. Les différents ornements sculptés s’apparentent à l’art persan et à l’art seldjoukide.
Le site a été proposé en 2000 pour une inscription au patrimoine mondial et figure sur la « liste indicative » de l’UNESCO dans la catégorie patrimoine culturel.
Le 1er mariage de la journée.
L'arrière plan des montagnes participe à la majesté du palais. Sa situation au bout de cet éperon rocheux lui apporte une grandeur inégalable.
En attendant le sunset, nous allons visiter le musée et redescendre en ville.
Le musée est fermé mais un autre mariage utilise le jardin des bâtiments au sommet de la colline au pied du palais. Nous participons activement à la séance de photographie. Le marié est volubile mais son épouse semble un peu coincée par son maquillage. Trop gentils, ces kurdes...
Nous sommes bien au pays du bétail.
Les rues de la ville sont étroites et bondées, la circulation est très compliquée, surtout entre travaux et sens interdits...
Jamais 2 sans 3, un autre mariage sort du palais. Bonne chance Asya et Emin.
"Nous sommes heureux !" C'est tout ce qu'on leur souhaite.
Voilà, il est 18h30, la journée se termine par ce sunset doux et calme, nous serons seuls pour profiter du spectacle.
Il faut retourner maintenant à Dogubayazit et trouver un coin pour dîner... Journée inoubliable, plein les yeux !