Sur l’unique chemin qui mène au Deir alternent sentiers étroits et séries de marches (mais il est possible de louer les services d’un âne ou d’un mulet). Il s’agit de l’ancienne voie de procession qui présente de superbes points de vue sur des paysages grandioses et sur la ville basse. Tout le long du chemin on bénéficie d’une vue privilégiée sur les failles et les parois.
Après 45 minutes le chemin débouche enfin sur une vaste esplanade au fond de laquelle apparaît le monumental temple du Deir. Sa façade, sculptée majestueusement dans le grès jaune d’une épaule rocheuse, est colossale (47 m de large sur 45 m de haut) et son style rappelle le Khazneh (le Trésor), sauf que le Deir n’est pas un tombeau mais un lieu de culte. D’ailleurs son nom : « Deir », signifie Monastère ou Couvent. En effet des moines de l’époque chrétienne étaient installés ici et certains y habitaient encore au XIII° siècle.
Le Deir reprend le style et la composition du Khazneh :
- au chapitre inférieur, 8 colonnes à chapiteaux (6 pour le Khazneh), de style ionique, encadrent la porte centrale.
- à l’étage supérieur, comme au Khazneh, un Tholos (édifice circulaire, à destination funéraire ou religieuse) est coiffé d’une urne monumentale de 9 mètres de haut et est entouré de deux pavillons latéraux à demi fronton.
Plusieurs "points de vue" avec gargote proposant le thé.
Bon, je vais me mettre sur la scène, histoire de donner une idée des proportions...
Et c'est déjà l'heure de redescendre.
Le spectacle sur les sommets enneigés au travers de ces crevasses escarpées est magnifique.
A nouveau la ville basse.