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Lorsque tu ne sais pas où tu vas, regarde d'où tu viens.

Le blog présente des photos d'Alsace et d'ailleurs. Des voyages, des circuits, des autotours, des randonnées, des voyages à vélo...


Les schnoebelen

Publié par gesc sur 9 Avril 2013, 21:25pm

Schnebelen

 

Voici un patronyme assez courant dans le secteur ouest du Sundgau. Il se localise entre Cernay et Dannemarie. on y trouve la racine Schnabel signifiant le bec. Les SCHNOEBELEN étaient-ils des bavards ?

Si le nom apparaît dès 1504 à Schlierbach, il est surtout bien représenté au XVIè siècle à Thann. La liste des gardes vigne réalisée par André ROHMER nous donne mention de SCHNEBELIN en cette ville dès 1535. Certains habitaient à cette époque au faubourg du Kattenbach, d'autres à Aspach-le-Bas et Aspach-le-Haut.

 

Les Schnebelen de Roderen

 

Ancienne famille de la ville de Cernay, les SCHNEBELEN sont bien connus grâce à la publication d'une partie du notariat ancien de la ville (cahiers du notariat de Cernay, disponibles au CDHF à Guebwiller).

Une croix entre Sternenberg et Hecken rappelant l'accident dont fut victime un Schnoebelen en 1791  

Nous y trouvons Pierre SCHNEBELEN, bourgeois du lieu, tonnelier, né vers 1613. Membre du Conseil de la ville, il avait épousé Anne-Marie RUCH et possédait sa maison dans la "Pfulgasse". A son décès, il laissa cinq fils: Philippe, Henri, Conrad, Martin et Mathis.

Le fils Philippe décéda vers 1698 laissant trois enfants dont un fils prénommé Philippe comme son père.

L'autre fils, Martin, habitait près de la porte basse et avait épousé Barbe HINDERPFAD qui lui donna trois enfants.

Le troisième fils, Mathis, décéda vers 1715 en laissant six enfants.

Henri, quatrième fils, s'était uni à Marguerite HASENBURGER et eu quatre fils et deux filles.

La destinée du cinquième fils, Conrad, nous est inconnue.

A Cernay, les SCHNEBELEN ont été tonneliers, boulangers et meuniers. La famille donna naissance à des ecclésiastiques comme Joseph Etienne, né en 1723, qui sera curé de Staffelfelden.

 

La branche de Roderen

 

Etudiée par Hervé DIERSTEIN de Paris, la branche SCHNEBELEN de Roderen est originaire de Burnhaupt-le-Bas et descend de Sébastien SCHNEBELEN, laboureur, né en 1601.

Ce Sébastien, nommé dans le langage populaire "Baschen SCHNEBELEIN" s'était marié cinq fois. C'est essentiellement de sa troisième épouse, Marie BERNHARD, que sera issue sa descendance à Roderen.

 

Balschwiller et Dannemarie

 

La famille des SCHNOEBELEN de Balschwiller et Dannemarie a fait l'objet d'une courte étude réalisée par Maurice FINCK. Elle est issue de Thiébaut et Christian, le premier de Balschwiller et le second d'Uberkummen.

Ceux de ce dernier village figurant dans la famille de Thiébaut HAENNING, fondateur d'une stipende que nous avons déjà eu l'occasion d'évoquer.

A Dannemarie, nous trouvons mention, lors du dénombrement de 1698, de Jean SCHNEBELIN. Sa descendance figure dans la stipende HAENNING citée plus haut.

Parmi les personnages illustres issus de cette famille, on peut relever le curé Jean-Baptiste SCHNEBELIN, fils de Jean et de Marie WETZEL. Né en 1689, il fut ordonné prêtre à la Pentecôte 1715. Quelque mois auparavant, il avait devant notaire passé un acte de déclaration d'un patrimoine estimé à 2500 livres. Ce "patrimonium" exigé des prêtres devait leur permettre une vie décente en cas d'incapacité d'exercer leur sacerdoce.

 

Dans la paroisse de Gildwiller

 

Tant à Hecken qu'à Falkwiller et Gildwiller, les SCHNOEBELEN étaient nombreux. Ils sont toujours bien représentés dans ces villages. Il est intéressant de noter qu'une branche habitait la maison forte du "Waserhuss" appelée Zur Linde entre Falkwiller et Gildwiller.

Le récent travail de M. Louis TSCHAEN concernant le notariat ancien de la prévoté de Traubach contient plusieurs contrats de mariage concernant des SCHNEBELIN du secteur.

Par exemple celui passé en 1704 entre Jean SCHNEBELIN, fils de Jean SCHNEBELIN bourgeois de Hecken, et Catherine DEIBER fille de Jean DEIBER. Ce Jean est cité plus haut comme débiteur en 1741 dans les archives de Cernay.

Mentionnons aussi la croix se trouvant au chemin de Hecken à Sternenberg. Elle commémore le décès accidentel de Jean Georges SCHENEBELEN. En juillet 1791, alors âgé de 23 ans, Jean Georges conduisait aux champs un taureau sous le joug. Mais la bête se détacha et écrasa le malheureux (Annuaire de la Société d'Histoire Sundgauvienne 1989 page 212).

 

Les Schnebelen de Soppe

 

Dès 1596, les SCHNOEBELIN sont cités à Soppe-le-Haut. En 1645, les registres de l'église de Cernay mentionnent le mariage de Pierre SCHNOEBELIN, fils de Michel bourgeois de Soppe-le-Haut, avec Marie RAUCH fille de Jean-Jacques, membre émérité du Conseil de la ville de Cernay.

 

En 1673, lors du partage des biens réalisé entre Claude DAMEY bourgeois de Moosch et ses quatre enfants, la fille Anne-Marie était assistée de son époux Nicolas SCHNEBELIN de Soppe.

Enfin, dans le répertoire des mariages de Soppe en cours de réalisation par M. Patrice TSCHIRRET, nous trouvons en 1751 le mariage de Michel FINCK et Anne-Marie SCHENEBELIN de Soppe-le-Bas. Elle est la fille de Nicolas SCHNEBELIN bourgeois du lieu et de feue son épouse Anne-Marieschnoebelen généalogie

schnoebelen généalogie

 

Les Schnoebelen dans le monde  (et sur Skype)

 

 

 

 

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M
Anecdote du jour : le mariage civil et le contrat qui va avec apparaissent vers 1800 avec le Code civil 
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G
avaient-ils un bon contrat de mariage à l'époque ????
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R
J'aime beaucoup le commentaire de MS !
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G
A mon avis, les jeunes ne choisissaient pas toujours, tu vois ce que je veux dire; terres, argent, maison, métier... religion...
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M
Alors comme ça les Schnoebelen mariaient des Deyber en 1700 déjà! 
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