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Le blog présente des photos d'Alsace et d'ailleurs. Des voyages, des circuits, des autotours, des randonnées, des voyages à vélo...

Le musée de la 2de Guerre mondiale à Gdansk

Après la visite du centre ville, direction ce bâtiment étrange.

Je le trouve superbe, unique. C'est le musée de la 2de guerre mondiale. Entrons.

MUSEE 2 GUERRE MONDIALE GDANSK POLOGNE

 Avoir désigné Gdańsk comme emplacement du Musée de la Seconde Guerre Mondiale ne doit rien au hasard. Il semble que ce choix est pleinement justifié au regard du rôle de cette ville dans l’histoire de l’Europe. Après la Ière Guerre mondiale, Gdańsk devint une Ville Libre sous l’égide de la Société des Nations, ballottée entre la Pologne et l’Allemagne. Dès l’automne 1938, le rattachement de Gdańsk au IIIème Reich fut l’une des exigences de Hitler. Son rejet par la Pologne ouvrit la voie à l’éclatement des hostilités. C’est ici que, le premier septembre 1939, fut déclenchée une attaque allemande contre les installations militaires polonaises sur la presqu’île de Westerplatte, ce qui est considéré comme le commencement de la Seconde Guerre Mondiale.  

En 1945, Gdańsk, sa voisine Gdynia et tout le littoral poméranien furent à leur tour le théâtre du grand exode de la population allemande fuyant en débandade devant l’Armée Rouge. Gdańsk subit aussi d’énormes pertes lors du siège et des premiers jours qui suivirent sa conquête par les troupes soviétiques (une grande partie de la ville dut être reconstruite et les traces évidentes des destructions de la guerre sont encore visibles aujourd’hui). Peu de temps après, commencèrent au même moment l’expulsion de la population allemande et l’arrivée des Polonais contraints à abandonner leurs terres natales, annexées à la fin de la guerre par l’Union Soviétique. Gdańsk devint par la suite l’un des plus importants lieux de protestation contre la dictature communiste (décembre 1970, août 1980) et le berceau de „Solidarność” et de son grand combat pour la liberté.

Le projet du bâtiment du Musée de la Seconde Guerre Mondiale à  Gdańsk a été choisi lors d’un concours international d’architecture. La proclamation solennelle des résultats du concours a eu lieu le 1er septembre 2010. Le premier prix a été décerné sur décision du Jury au projet du Studio d’Architecture „Kwadrat”, de Gdynia. L’ouverture du bâtiment est prévue pour le début de 2017. L’édifice a une superficie d’environ 23 000 m².

GDANSK POLOGNE MUSEE 2 GUERRE MONDIALE

Un des principaux objectifs du musée est de montrer au monde l’expérience de la guerre pour la Pologne et les autres pays de l’Europe centrale et orientale, à bien des titres différente et peu connue en Europe occidentale et dans le reste du monde. Un accent fondamental reviendra dans la narration historique au sort des individus, des communautés et des peuples. L’histoire militaire formera un arrière-plan du récit sur la vie quotidienne des civils et des soldats, sur la terreur de l’occupation, sur des phénomènes, tels que le génocide, la résistance contre l'occupant et la grande politique. La finalité d'un tel traitement du sujet consiste à rendre ce qu’eut d’exceptionnel l'expérience de la seconde guerre mondiale, au cours de laquelle c’est la population civile qui subit les sacrifices les plus lourds.

La visite s'effectue avec un audio-guide muni d'un GPS; les commentaires évoluent ainsi au rythme de la progression du visiteur sans aucune intervention.

Une part centrale de la présentation du Musée est dédiée au sort des populations civiles, des combattants, des prisonniers de guerre, qu’il s’agisse de leur vie quotidienne ou des exactions et des crimes dont ils furent victimes. Les conflits et épurations ethniques sont traités, de même que les déplacements forcés de nombreuses populations. Les mouvements de résistance sont présentés sur l’arrière-plan du large spectre où s’affrontèrent les multiples options et comportements des sociétés et des individus : de l’adhésion et du soutien à des régimes criminels jusqu’aux diverses formes de collaboration et de l’indifférence ou l’attentisme jusqu’à la résistance passive ou active. 

Les aspects diplomatiques et politiques, sans être absents, constitueront plus un accompagnement documentaire qu’une partie spécifique de l’exposition. Il en ira ainsi par exemple de la présentation du phénomène des gouvernements en exil – tant constitutionnels (Pologne, Norvège, Pays Bas) que nés de la guerre elle-même (Tchécoslovaquie, France Libre, Belgique). Une place particulière reviendra naturellement aux contrastes qui marquèrent les phases finales de la Seconde Guerre Mondiale et les conséquences de celle-ci.

Le musée expose de nombreuses pièces authentiques dont un avion et deux chars.

Les 6 étages du dessous ont le même caractère d'étrangeté et de mystère que la partie du dessus.

Mise en situation réaliste.

Les messages codés et systèmes de cryptage. 

Des milliers de civils déportés, assassinés.

Résistance.

Mises en scène toujours très recherchées, aspects esthétiques réussis.

Otto ? (l'ours de Tomi Ungerer)

Des milliers de dossiers, de fiches de police.

La journée avance, il est temps de reprendre l'auto et d'aller voir les chantiers navals et la mer...

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