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Par gesc le 18 Juin 2017 à 22:37
Aujourd'hui direction Weil am Rhein en Allemagne pour une visite du Vitra campus. On peut y découvrir les ouvrages de célèbres architectes comme Frank Gehry, Tadao Ando ou Zaha Hadid.
Dans le Schaudepot (en brique rouge), on trouve la collection du Vitra Design Museum, avec plus de 400 pièces majeures du design mobilier moderne, de 1800 à nos jours.
La collection du Vitra Design Museum fait partie des plus importantes collections de design mobilier à l'échelle mondiale. Elle compte près de 7 000 meubles, plus d'un millier de luminaires, de nombreuses archives ainsi que les fonds de designers célèbres comme Charles & Ray Eames, Verner Panton et Alexander Girard.
Un vrai siège d'avocat...
le sofa Marshmallow de l’américain Georges Nelson (1956) édité par Vitra, est une sculpture à lui tout seul. Composé de 18 coussins en vinyle sur cadre en tube d’acier carré laqué, il existe dans tous les coloris et est considéré comme une icône du modernisme du milieu du XXè siècle. A partir de 645 € Ed. Vitra.
Tirant les enseignements de l'incendie de 1981, Vitra décide de construire sa propre caserne de pompiers. La conception de ce bâtiment revient à Zaha Hadid. Ne pouvant toutefois prendre en charge que les premiers secours sans remplacer les services publics des pompiers, la caserne sera mise hors service quelques années plus tard. Depuis, le bâtiment accueille des manifestations ou expositions du Vitra Design Museum.
La Caserne de pompiers est le premier bâtiment complet construit par Zaha Hadid. Elle se compose de pièces destinées à accueillir les véhicules des pompiers, de douches et de vestiaires ainsi que d'une salle de réunion avec coin cuisine. La Caserne de pompiers est une sculpture en béton coulée sur place qui, telle une explosion figée, contraste avec l’ordonnancement à angles droits des halls voisins. Les visiteurs remarqueront dans le bâtiment les espaces inhabituels créés par l'absence de couleurs et d'angles droits.
La promenade Álvaro Siza est un chemin bordé de haies de charmes qui longe le côté ouest du hall de production Siza et relie la VitraHaus et la Caserne de pompiers de Zaha Hadid. Elle est conçue comme un chemin en différentes stations : ses « épisodes » offrent des points de vue multiples sur l’architecture et la nature. Entre autres une zone de repos en forme de S entourée de haies, la Vitra Tour-Toboggan de Carsten Höller et un double espace à l’aspect archaïque où s’entremêlent murs de granite et de briques.
La Vitra Tour-Toboggan de l’artiste allemand Carsten Höller, haute de 30,7 mètres, est à la fois une tour panoramique, un toboggan et une œuvre d’art. Elle est formée de trois piliers d’acier inclinés qui se rejoignent et à l’intersection desquels se trouve une horloge pivotante de six mètres de diamètre. Cette construction est desservie par un escalier à double volée avec paliers intermédiaires intégré verticalement aux piliers. Á 17 mètres de hauteur se trouve une plate-forme panoramique qui offre une vue d’ensemble du Campus et des environs. La plate-forme est le point de départ du toboggan tubulaire qui déroule ses courbes sur 38 mètres.
A la VitraHaus, le magasin phare de la collection Home de Vitra on peut assistez à la fabrication artisanale de l'Eames Lounge Chair, peut-être le vôtre si vous le commandez à la VitraHaus.
La VitraHaus est le magasin phare de Vitra. Les meubles de la collection Home y sont présentés au gré d'aménagements recréés avec goût et créativité. Pour imaginer le concept de cette construction, les architectes Jacques Herzog et Pierre de Meuron ont ainsi choisir de reprendre la forme archétypale de la maison, avec un toit à pignon, la plus adaptée selon eux pour mettre en valeur le mobilier. Après les avoir rallongées, ils ont empilé et intriqué plusieurs de ces maisons, pour ensuite doter leur façade d'immenses baies vitrées.
Ils ont utilisé pas moins de 12 maisons pour ériger cette construction de 15 mètres de haut semblable à un « amas de maisons » singulier, irrégulier, presque chaotique. Avec 57 mètres de longueur, 54 mètres de largeur et 21,30 mètres de hauteur, la VitraHaus dépasse tous les autres bâtiments du campus, offrant ainsi une vue imprenable non seulement sur la collection Home de Vitra, mais aussi sur le reste du site et la région. Autre particularité de la VitraHaus : sa vue de jour et sa vue de nuit. S'il est agréable en journée d'observer le paysage depuis la VitraHaus, la nuit l'intérieur du bâtiment irradie de lumière, tandis que ses propres formes s'estompent. Les espaces s'ouvrent, les façades vitrées deviennent en quelque sorte des vitrines illuminées donnant sur le Vitra Campus et sur les environs.
30 pièces design iconiques avec lesquelles on aimerait être confiné :
L’authentique caravane Airstream, modèle Globetrotter 20‘ de 1968, a été trouvée par un camionneur découvreur dans le Nevada et transportée à Hambourg, Allemagne par bateau. Après sa restauration en 2011, elle est devenue la propriété de Vitra et fait partie du Vitra Campus. En été, elle sert de stand de vente à emporter, élargissant encore l'offre de restauration du Vitra Campus.
La station-service dessinée par Jean Prouvé et son frère Henry fait partie des premières stations-services fabriquées en série. Construite vers 1953 pour la société Mobiloil Socony-Vacuum, elle est installée au « Relais du sanglier » en Haute-Loire. L'un des trois derniers modèles existants de cette station-service conçue en parties modulaires rejoint le Vitra Campus en 2003.
Le bâtiment se compose d’éléments en aluminium angulaires et de tôles percées d’œils-de-bœuf. La structure porteuse et les murs se détachent clairement, le jeu de couleurs soulignant également cette dissociation. Nombre de bâtiments de Prouvé construits à partir d’éléments métalliques préfabriqués ont une statique et une forme identiques à ses tables et montrent avec quelle rigueur il intégrait le calcul des charges tectonique dans ses créations.A l’occasion de son 70e anniversaire, les enfants de Willy Fehlbaum, le fondateur de Vitra, lui ont offert la sculpture «Balancing Tools». Érigée sur un espace situé entre la route principale et les bâtiments de la société, elle représente un ensemble d’outils de matelassier aux dimensions gigantesques. C’est au studio de Claes Oldenburg que Rolf Fehlbaum, le directeur de Vitra, a fait la connaissance de Frank Gehry.
TOGETHER! THE NEW ARCHITECTURE OF THE COLLECTIVE (au Vitra Design museum)
Ensemble! La nouvelle architecture du collectif 03.06.2017 - 10.09.2017 La pénurie et les dépenses du logement augmentent continuellement. Ces dernières années, de nouvelles formes de vie et de construction collectives ont émergé dans le monde entier en réponse à ce défi. L'exposition présente les exemples les plus novateurs, illustre de nouveaux modes de vie et des formes de participation, et présente les architectes du mouvement. L'exposition attire également l'attention des prédécesseurs historiques, des établissements utopiques du dix-neuvième et début du vingtième siècles, aux projets de logement social dans les années 1920, pour protester contre les mouvements des années 1960 à 1980. Avec des œuvres de Buol & Zünd, Dorte Mandrup, Michael Maltzan et Ryue Nishizawa.
Herzog et De Meuron siege social d’Actelion Allschwil. A proximité de Bâle, construit par Herzog et de Meuron sur le principe d’empilement de volumes rectangulaires, le nouveau siège de la société de biopharmacie Actelion a été intégralement pensé en fonction d’une culture d’entreprise axée sur la communication. La structure en acier du bâtiment et les unités de bureaux des différents étages révèlent un haut degré de fonctionnalité qui s’accompagne d’une volonté de multiplier les espaces d’échanges.
Commande directe passée en 2005 aux architectes suisses Herzog et de Meuron par le fondateur et PDG d’Actélion, Jean-Paul Clozel, le projet était d’une part de créer un bâtiment signal véhiculant les valeurs fondamentales de la société – innovation, ouverture et communication – mais aussi d’accueillir 350 salariés dédiés à des fonctions administratives comme le marketing, le contrôle de qualité, etc., en créant un lieu novateur, propice au travail et qui soit source d’inspiration.
Le rez-de-chaussée, en forme de croix, accueille l’employé et le visiteur. Les surfaces obliques, les pentes des ailes de la croix et le plafond surélevé qui soulignent l’entrée du parking, les plantations extérieures qui se poursuivent à l’intérieur, les grandes surfaces vitrées : tout participe à la dissolution de la limite entre extérieur et intérieur et annonce le fil conducteur du bâtiment, la transparence et la communication.
Les pentes convergent vers un point central, la réception, point de contrôle des accès aux bureaux dans les étages supérieurs. Au coin des quatre ailes de la croix se situent les fonctions annexes comme le restaurant, le café, l’auditorium de 120 places et les services. Ces fonctions ne sont pas visuellement séparées, mais se confondent avec le grand hall d’accueil qui peut accueillir jusqu’à 1000 personnes. Des matériaux simples et des meubles clairs, sans prétention, caractérisent l’image du rez-de-chaussée, ainsi que l’ensemble du bâtiment. Là où la fonction nécessite une géométrie affirmée, des rideaux déterminent des espaces fermés et offrent des protections visuelles : dans l’auditorium, le rideau inscrit l’arrondi d’un ovale dans un espace à forme irrégulière.
Sur la croix du rez-de-chaussée s’empilent cinq niveaux de « barres » linéaires de bureaux, chacune différente de l’autre
En repartant, un petit arrêt à Hégenheim à l'école primaire conçue par Emergence architecture.
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Par gesc le 30 Août 2016 à 07:49
Christian Guémy, alias C215 est un artiste français majeur de la scène du street art. Âgé de quarante ans, il habite Vitry-sur-Seine où il a ses ateliers. Il travaille essentiellement au pochoir avec un style très reconnaissable. En dehors de ses interventions dans les rues du monde entier, il présente des œuvres peintes sur objets de recyclage dans de nombreuses galeries, en France et à l’étranger.
Ce projet s’inscrit dans la démarche Mulhouse Grand Centre, débutée en 2011, visant à renforcer l’attractivité du centre-ville. Parmi les réalisations de ce projet d’envergure : la création de diverses zones de stationnement, le réaménagement et l’embellissement des rues, la diversification de l’offre immobilière et la métamorphose du Parc Steinbach... Plus de 30 millions d’euros ont été consacrés à la redynamisation et à l’amélioration du cadre de vie du centre-ville de Mulhouse.
La Poste s’associe tout naturellement à cette démarche et au projet de l’artiste. Pour elle, ériger ses boîtes aux lettres mulhousiennes en œuvres artistiques, c’est aussi proposer une galerie à ciel ouvert, visible et accessible à tous, tout en s’intégrant à l’espace urbain.
« L’art de C215 est de capter la lumière, la profondeur et l’humanité. C’est très difficile à réaliser au pochoir – son médium de prédilection – et rarement réussi. Cette technique a tendance en effet à aplatir les images et à les rendre statiques. Au contraire, C215 a développé un style d’illustration et de découpe qui révèle la personnalité profonde de ses sujets, leur apportant un éclairage impressionniste. Bien que sa technique soit méticuleuse, dans le sens le plus raffiné du terme, l’art de C215 transcende la forme pure et semble toucher l’essence même de l’âme humaine. C’est toujours un grand bonheur pour moi de croiser les œuvres de C215 dans la rue. »
et le plan de la ville avec les adresses, c'est ici.
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Par gesc le 29 Mars 2016 à 08:28
Le lac de Constance est une grande étendue d'eau,
comme un morceau de ciel installé sur terre, tenant lieu de miroir à Dieu" (A.Dumas)Bon, il ne fallait pas rester sur un échec (pas d'hôtels disponibles l'année précédente) alors, entre la poire et le fromage, une G.O. (gentille organisatrice) a planifié le circuit . Rien à faire qu'à monter sur le cyclo, chouette, merci Rem !
Le programme :
1/ Lundi 8 août : Mulhouse en voiture puis vélo : Constance / Reichenau environ 30km
Départ 9h15 àMulhouse, arrivée vers 12H15 à Appart Hôtel.
Prise des vélos chez Kultur Raedle au port
Départ 13h, direction Reichenau. Chaleur. Tour de l'île de Reichenau, visite des églises (1 étant guidée) (UNESCO Marie).
Retour 16h40
Un petit guide de la ville, ici.Direction le port, au pied de l'Imperia. Repas au Wirtshaus Badische Kässpätzle Hausgemachte Kässpätzle mit Bergkäsemischung und Röstzwiebeln (auf Wunsch mit Bratensauce)Oberzeller Salatteller , Großer gemischter Salat an Hausdressing.
2/ Mardi 9 août. Constance / Radolfzell. Environ 55 km
Départ 8h30 sous un petit crachin germanique mais de courte durée. Enchaînement de faux plats et de vraies montées. Arrêt à Stein am Rhein pour midi. Café, kuchen (rhubarbe) sur la place
Visite de la maison Otto Dix à Gaienhofen-Hemmenhofen , arrêt à la maison Hermann Hess
Arrivée à Radolfzell. Installation. Petites gouttes. Visite du centre ville, bière sur la place.
3/ Mercredi 10 août : Radolfzell / Meersburg. Environ 40 km
Départ 8h50 sous la grisaille.
Arrêt chocolat chaud à Ludwigshafen
Merveilleuse église rococo de Birnau.
Visite des maisons sur palafittes du Pfahlbaumuseum.
Arrivée à Meerburg à 15h30 (dans la ville haute svp !)
Visite du vieux château. et de la ville.
repas : schnitzel, frites
4/ Jeudi 11 août : Meersburg / Lindau / Altenrhein / Lindau. Environ 105 km.
Départ 9h15, beau temps, petite laine le matin. Arrivée à Lindau à 12h45.
Dépose des affaires et route pour Bregenz 9km. Arrêt déjeuner (un schnitzel et un mettwurst dans la poche). Coup d’œil à la scène.
Poursuite vers Altenrhein (22km).
16h40 arrivée à la Halle au marché de Hundertwasser.
retour 17h45; arrivée à Lindau à 19h45. Repas chez Da Capo sur la grande place.
5/ Vendredi 12 août : Lindau / Constance. Environ 80 km
Départ à 9h, pluie fine. Pose chocolat chaud et séchage à Altenrhein (40mn).
Musée Würth à Rorschach 30mn.
Assez plat ou faux plat, petit vent de face par moment.
Arrêt et tour de la ville médiévale Arbon.
Arrêt déjeuner rapide (menu au choix, comme lundi, mardi, mercredi : pain, rillettes, pomme)(miam miam)
Arrivée à Constance à 17h. Dépose des affaires dans la voiture. Rendre les vélos au port. Retour à pied pour récupérer la voiture. Direction Hôtel Bella Vista. Dîner juste à côté.
6/ Samedi : retour en France.
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Par gesc le 16 Mars 2016 à 20:04
Les machines sculptures aux multiples couleurs entament une conversation bruyante avec le spectateur : à travers ses œuvres, Jean Tinguely communique et interagit avec le spectateur – la machine marche et devient art. Les œuvres de Tinguely pétillent d’humour, de vitalité, d’ironie et de poésie. Mais analysées dans un contexte plus profond, elles révèlent aussi un sens de la tragi-comédie, de l’énigme et de l’insondable.
Au début des années 50, Tinguely a recours à des matériaux courants tels que le fil de fer ou la tôle ainsi que de la couleur pour créer des constructions abstraites articulées grâce à un mécanisme à roues dentées, actionné par une manivelle.
En 1954, à Paris, l'artiste expose ses premiers reliefs à moteur qu'il appellera plus tard «Méta-mécaniques». A l'aide de roues, de courroies et de moteurs électriques, des éléments géométriques en métal se meuvent à des vitesses différentes sur un fond de plaques de bois monochromes, de sorte à former des compositions aléatoires, sans cesse changeantes.C’est à Paris en 1955 que Tinguely conçoit à partir de matériaux usagés ses premiers reliefs qui produisent des sons abstraits.
En 1959, il se met au travail sur les «Méta-Matics», machines à dessiner motorisées avec lesquelles l'utilisateur peut lui-même réaliser automatiquement des œuvres d'art abstrait (ci-dessus).En 1960, dans le jardin du Museum of Modern Art de New York, Tinguely réalise son Homage to New York, œuvre en ferraille qui s’auto-détruit dans une action spectaculaire.
Pendant la première moitié des années 60, l'artiste travaille surtout avec de la ferraille et des objets trouvés: des œuvres telles Le Ballet des pauvres et la série des «Balubas», sculptures motorisées en ferraille, dont les éléments colorés assemblés de manière chaotique sont secoués sauvagement tout en produisant des bruits étourdissants.
Á cette époque, l'artiste construit une série de machines sculptures aux mouvements agressifs et excentriques et produisant des sons qui effraient le spectateur tout en le faisant rire.
Avec ses sculptures «Chars» – qui bougent d'avant en arrière, de gauche à droite, de haut en bas – l'artiste crée des œuvres qui, comme Sisyphe, sont condamnées à toujours recommencer inexorablement leur activité insensée.1963 est l'année d'un tournant important. En peignant ses œuvres en noir, Tinguely souligne leurs qualités sculpturales et formelles. Une construction plus solide et l'utilisation de roulements à billes permettent à Tinguely en outre d'expérimenter la combinaison de mouvements de balançoire et de rotation dans ses œuvres «Bascule» et «Eos».
Klamauk réalisée en 1979, est une œuvre qui possède des propriétés multidimensionnelles et multisensorielles : montée sur un tracteur, Tinguely réalise ainsi son idée d'une machine sculpture roulante, bruyante, fumante et puante.
Avec les «Méta-Harmonies» aux couleurs gaies, qui sont en fait de «monumentales machines à mixer le son», Tinguely fait un pas en avant sur ses reliefs sonores des années 50. Leur diversité formelle et acoustique invite le spectateur à explorer toutes les connexions mécaniques en observant la machine de tous côtés.
Avec la Grosse Méta Maxi-Maxi Utopia, terminée en 1987, Tinguely réalise sa vision de construire à partir de matériaux quotidiens les plus divers un monde de rêve utopique et poétique dans lequel le visiteur peut pénétrer. Mais à côté de l'univers joyeux des «Méta-Harmonies», la mort et la fugacité des choses deviennent aussi des éléments du travail de Tinguely dans les années 80.
Lola T. 180 fait partie de la série des retables mobiles auxquels Tinguely travailla dès 1981.L'œuvre la plus impressionnante est sans doute «Mengele-Totentanz», créée en 1986 avec les restes d'une ferme incendiée. Les figures de ce groupe d'œuvres concrétisent aussi bien par leur apparence que par leurs gémissements et grincements l'inexorabilité de la mort.
Prière de Toucher : L’exposition porte principalement sur le toucher, sur le système haptique en tant que possibilité de perception esthétique, et, ce faisant, soulève toute une série de questions : comment percevons-nous l’art tactile ? Que se passe-t-il lorsque, soudain, c’est notre peau qui intervient en premier dans notre découverte de l’art ? Les œuvres d’art peuvent-elles sensibiliser le toucher du spectateur en dehors de tout contact physique direct? Peut-on décrire et transposer en images les expériences tactiles ? Des œuvres d’époques diverses témoignent d’une approche de l’art faisant la part belle à la dimension tactile. Depuis le milieu du XXe siècle, en effet, la création recourt délibérément au toucher.
Le toucher est notre sens premier, et le plus ancien. Il fonctionne par contact physique direct à une distance infime. Notre organe le plus grand, à savoir la peau, est fondamental pour capter la réalité qui nous entoure. En fonction du contexte historique, géographique et culturel, le toucher est décrit tantôt comme le sens le plus primitif, tantôt comme le plus vital et le plus complexe. Les organes premiers du sens cutané sont les mains, notamment le bout des doigts. C’est grâce à eux, et à travers la stéréognosie, que nous sommes en mesure de nous faire une image de l’objet touché sans le voir.
Fais-moi un câlin...
J'ai la tête qui me tourne...
Faire de la musique avec 2 000 billes...
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Par gesc le 13 Mars 2016 à 21:06
Les montres fascinent et elles sont l‘image de marque de la Suisse. L’exposition «WATCH THIS!» remonte aux débuts de la fabrication des montres sur le sol suisse actuel et en présente une des plus importantes collections nationales – celle du Musée Historique de Bâle.
Les premiers pas du développement des montres en Suisse sont favorisés par des événements historiques en France au XVIe siècle. L'élite des artisans et, parmi eux, nombre d'orfèvres et d'horlogers, sont poursuivis en France à cause de leur foi protestante et s’enfuient vers Genève, ville indépendante à l'époque.
L'horlogerie suisse s'est développée dans l'Arc jurassien de Genève à Schaffhouse au XVIIe siècle, par l'émigration d' un grand nombre d'artisans protestants, suite à la révocation de l'édit de Nantes par Louis XIV. Ils y trouvèrent un environnement paisible et une main-d'œuvre possédant les vertus propre à l'horlogerie : minutie, patience, persévérance, « cœur à l'ouvrage », droiture et une religion réformée prépondérante propre à la recherche technique et au commerce.
Elles sont petites, élégantes, de couleurs vives et brillent de tous leurs feux. Elles sont fabriquées avec les matériaux les plus précieux. Leur mécanisme intérieur témoigne des techniques les plus raffinées de l'horlogerie, et leur apparence d’un talent artisanal exceptionnel.
Jean Calvin, installé à Genève en 1536, interdit aux habitants, au nom de la morale protestante, de porter des bijoux, accessoires de séduction superflus. Les joailliers genevois, profitant du savoir-faire de ces huguenots, se reconvertissent dans l'horlogerie et incrustent les montres de pierres précieuses. Ces montres échappent à la notion de bijou de Calvin et dès lors peut se développer l'horlogerie de luxe.
Pas de pierre précieuse sur celle-ci mais elle me dit qu'il est l'heure d'y aller !
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