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O/ Le Hartmannswillerkopf ou HWK
Depuis le HWK la vue est magnifique ce matin-là : la plaine apparaît par instant mais la Forêt noire et les alpes suisses se détachent très nettement.
<< Et le cimetière des Roumains >>
Le HWK, " la mangeuse d'hommes" est paisible, la route des crêtes est fermée à la circulation durant l'hiver, seuls les marcheurs gravissent ses pentes... et les chamois
<< Le Vieil Armand prépare la double visite présidentielle>> le 3 août prochain
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Commentaires
4gescDimanche 19 Janvier 2014 à 08:05Répondre3JJDimanche 19 Janvier 2014 à 00:32Et encore et toujours
car marcheur dans l'âme est l'homme
euh.....l'Homme au grand H
Du BOSC.....à découvrir et savourerhttp://poesie.webnet.fr/vospoemes/poemes/renaud_bosc/renaud_bosc.html entre deux sentier et rocher
pataugas en éventail...Le marcheur
Je suis comme un marcheur parti de bon matin
Pour faire l'ascension d'un mont du voisinage,
Qui a gravi longtemps et maintenant atteint
D'un pas coordonné le but de son voyage.
Je me suis mis en marche à la pique du jour
Quand le soleil encore enfoui sous l'horizon
Ne laisse deviner que le rouge contour
D'une lueur perçant la nocturne prison.
J'ai d'abord cheminé au fond d'une vallée,
Ne sentant près de moi dans l'ombre persistante
Le ruisseau enjoué qu'à son chant modulé
Et les trembles douillets qu'à leurs feuilles bruissantes.
Ensuite, il m'a fallu m'élever lentement
Par un sentier abrupt au flanc d'une montagne
Entre de grands fayards qui, dans mon jugement,
Me semblaient aussi hauts que des mâts de cocagne.
Mais quand j'eus dépassé leur couvert végétal,
Qu'une vive clarté m'incendia le front,
J'entrai, libre et conquis, dans l'espace vital
De la mauve callune et du rhododendron.
Bien échauffé alors, je progressais sans heurt,
Sautant à chaque pas de minuscules sources
Qui me communiquaient leur candide fraîcheur,
Je vivais sans savoir le meilleur de ma course.
Mais me voici déjà parvenant au sommet
Tandis que le soleil a rejoint le zénith;
Sur un sol aplani, je foule désormais
Un gazon perforé de chicots de granit.
C'est l'heure de jouir de mon humble victoire,
De capitaliser les efforts consentis,
De porter le regard, depuis ce promontoire,
Sur les étendues qui lui sont assujetties.
C'est aussi le moment de tirer un bilan,
De relativiser mes espoirs matinaux
Lorsque naïvement, je me voyais volant
Vers des cimes baignées de limbes virginaux..2JJDimanche 19 Janvier 2014 à 00:12Parce qu'il est des classiques qui collent si bien ......au HWK
Ce n'est pas de moi....eh non!
http://poesie.webnet.fr/vospoemes/poemes/renaud_bosc/la_course_du_chamois.html.....
Prenez votre souffle.....aux côtés de Renaud Bosc
La course du chamois
Depuis le lever du soleil,
Je cours sur les pentes neigeuses,
Les sens affûtés en éveil,
Baigné d’étincelles poudreuses.
Je cours sur les arêtes vives,
Les glaces et les éboulis,
Effleurant les sources chétives
Et les parterres d ‘ancolies.
Derrière ma belle, je cours,
Digne d’un zélateur fidèle,
Le cœur en feu, brûlant d’amour
Et de l’appétit que j’ai d’elle.
Elle sait mon désir cuisant
Mais souhaite me mettre à l’épreuve
Et lire en mes yeux partisans
La dévotion dont je m’abreuve.
Voici qu’elle m’entraine encor
Sous les hêtres et les érables
Où nos sabots sur le bois mort
Font un fracas de tous les diables.
Elle s’arrête quelquefois
Pour me jauger et prendre haleine
Et nous demeurons, maladroits
A nous observer non sans gène.
Je peux voir sa langue qui pend
Et son halètement rapide
Et dans son noir regard coupant,
L’envie de céder qu’elle bride.
Sa peau fumante est parcourue
De fines pulsations nerveuses
Sous la soyeuse robe écrue
Humectée de bave écumeuse.
Je voudrais tant m’abandonner
En débordements de tendresse
Et longuement la bouchonner
D’un flot de savantes caresses.
Mais la cruelle de nouveau
S’enfuit dans un galop sauvage
Par monts célestes et par vaux
Sous la parure des nuages.
Courons ma belle sans mollir
Même si nos poumons explosent
Car tu me rendras en plaisir
La patience que tu m’imposes1JJSamedi 18 Janvier 2014 à 23:58un délice
cette forêt noire.
Et ces crêtes !
Des perles aériennes
bulles d'oxygène...........
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