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Le Hartmannswillerkopf ou Vieil Armand
Le Hartmannswillerkopf rebaptisé Vieil-Armand après la Première Guerre mondiale (nommé l'Hartmann, la « mangeuse d'hommes » ou la « montagne de la Mort » par les Poilus), est un éperon rocheux pyramidal, dans le massif des Vosges, surplombant de ses 956 mètres la plaine d’Alsace du Haut-Rhin.
Un monument national y est érigé en souvenir des combats qui s'y déroulèrent durant le premier conflit mondial, en 1915 surtout. En effet, situé en droite ligne à 7 km de Thann et 6 km de Cernay, entre lesquelles passait la ligne séparant la partie de l'Alsace redevenue française dès 1914 et celle reprise par les troupes allemandes, le Vieil Armand était une forteresse stratégique alors âprement disputée.
Le cimetière militaire apparaît dans une scène du film Jules et Jim de François Truffaut.Les principaux combats eurent lieu les 19 janvier-20 janvier, 26 mars, 25 avril-26 avril et 21 décembre-22 décembre 1915 faisant près de vingt-cinq mille morts dont une majorité de Français. Parmi ces nombreux morts, on relève le général Marcel Serret, dont voici le monument. C'est à cet endroit que le général revenant d'une inspection fut touché par un éclat d'obus le 29 décembre 1915. Après son amputation d'une jambe, il décédera à l'hôpital de Moosch le 2 janvier 1916 à l'âge de 48 ans. Il est inhumé au cimetière militaire de Moosch.
Dans les années 1920, à la demande de son ami, Robert Danis architecte directeur de l'Architecture au Ministère de la construction, Antoine Bourdelle réalise pour la crypte de l'Hartmannswillerkopf, les deux anges qui ornent l'entrée.
L'Autel de la Patrie : Il se dresse sur l'esplanade du Monument National et se trouve à la verticale de la crypte. Inauguré le 09 octobre 1932, il a fait l'objet d'une dernière rénovation achevée en 2012, en retrouvant sa couleur dorée d'origine. Les quatre côtés de l'autel sont ornés des blasons des villes françaises ayant participé, par souscription, à la réalisation du monument.
Croix des Engagés Volontaires Alsaciens-Lorrains : Implantée à 940 mètres d'altitude, la croix métallique installée en 1920, surmonte le Rocher Panorama ou Aussichtsfelsen et fait face à la Plaine d'Alsace.
A deux pas du monument du 15-2 se trouve ce petit rocher, le Jägerdenkmal, c'est une petite pyramide couverte de plaques commémoratives déposées par les régiments allemands. À l'origine, il était couronné par deux fusils croisés. Il contraste par sa simplicité, sa modestie. On en oublie la fougue, la fierté, la volonté guerrière de l'autre monument.
Dans la presse, ici.
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Commentaires
5JJVendredi 2 Mai 2014 à 00:28Rappel sempiternel
la passé ne s'efface pas d'un simple clic
frappant les champs du présent
de claques figées dans l'horreur
Et encore et toujours
car marcheur dans l'âme est l'homme
euh.....l'Homme au grand H
Du BOSC.....à découvrir et savourerhttp://poesie.webnet.fr/vospoemes/poemes/renaud_bosc/renaud_bosc.html entre deux sentier et rocher
pataugas en éventail...Le marcheur
Je suis comme un marcheur parti de bon matin
Pour faire l'ascension d'un mont du voisinage,
Qui a gravi longtemps et maintenant atteint
D'un pas coordonné le but de son voyage.
Je me suis mis en marche à la pique du jour
Quand le soleil encore enfoui sous l'horizon
Ne laisse deviner que le rouge contour
D'une lueur perçant la nocturne prison.
J'ai d'abord cheminé au fond d'une vallée,
Ne sentant près de moi dans l'ombre persistante
Le ruisseau enjoué qu'à son chant modulé
Et les trembles douillets qu'à leurs feuilles bruissantes.
Ensuite, il m'a fallu m'élever lentement
Par un sentier abrupt au flanc d'une montagne
Entre de grands fayards qui, dans mon jugement,
Me semblaient aussi hauts que des mâts de cocagne.
Mais quand j'eus dépassé leur couvert végétal,
Qu'une vive clarté m'incendia le front,
J'entrai, libre et conquis, dans l'espace vital
De la mauve callune et du rhododendron.
Bien échauffé alors, je progressais sans heurt,
Sautant à chaque pas de minuscules sources
Qui me communiquaient leur candide fraîcheur,
Je vivais sans savoir le meilleur de ma course.
Mais me voici déjà parvenant au sommet
Tandis que le soleil a rejoint le zénith;
Sur un sol aplani, je foule désormais
Un gazon perforé de chicots de granit.
C'est l'heure de jouir de mon humble victoire,
De capitaliser les efforts consentis,
De porter le regard, depuis ce promontoire,
Sur les étendues qui lui sont assujetties.
C'est aussi le moment de tirer un bilan,
De relativiser mes espoirs matinaux
Lorsque naïvement, je me voyais volant
Vers des cimes baignées de limbes virginaux..La course du chamois
Depuis le lever du soleil,
Je cours sur les pentes neigeuses,
Les sens affûtés en éveil,
Baigné d’étincelles poudreuses.
Je cours sur les arêtes vives,
Les glaces et les éboulis,
Effleurant les sources chétives
Et les parterres d ‘ancolies.
Derrière ma belle, je cours,
Digne d’un zélateur fidèle,
Le cœur en feu, brûlant d’amour
Et de l’appétit que j’ai d’elle.
Elle sait mon désir cuisant
Mais souhaite me mettre à l’épreuve
Et lire en mes yeux partisans
La dévotion dont je m’abreuve.
Voici qu’elle m’entraine encor
Sous les hêtres et les érables
Où nos sabots sur le bois mort
Font un fracas de tous les diables.
Elle s’arrête quelquefois
Pour me jauger et prendre haleine
Et nous demeurons, maladroits
A nous observer non sans gène.
Je peux voir sa langue qui pend
Et son halètement rapide
Et dans son noir regard coupant,
L’envie de céder qu’elle bride.
Sa peau fumante est parcourue
De fines pulsations nerveuses
Sous la soyeuse robe écrue
Humectée de bave écumeuse.
Je voudrais tant m’abandonner
En débordements de tendresse
Et longuement la bouchonner
D’un flot de savantes caresses.
Mais la cruelle de nouveau
S’enfuit dans un galop sauvage
Par monts célestes et par vaux
Sous la parure des nuages.
Courons ma belle sans mollir
Même si nos poumons explosent
Car tu me rendras en plaisirParce qu'il est des classiques qui collent si bien ......au HWK
Ce n'est pas de moi....eh non!
http://poesie.webnet.fr/vospoemes/poemes/renaud_bosc/la_course_du_chamois.html.....
Prenez votre souffle.....aux côtés de Renaud Bosc
un délice
cette forêt noire.
Et ces crêtes !
Des perles aériennes
bulles d'oxygène...........
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3 août : Commémoration centenaire du début de la Grande Guerre (cérémonie au HWK avec le président français et allemand) (le premier n'était pas venu pour rendre hommage aux" Malgré-nous" en 2012...)