• De Ulm à Passau à vélo

    La journée s'annonce bien, temps idéal pour cette 3e journée. Le petit détour et la visite n'ont pas pris trop de temps. Ma coéquipière est en forme et me tire sur ce tronçon; merci !

    Le Danube s'élargit mais n'est pas encore navigable.

    Arrivée à Donauwörth, jolie petite ville...

    La pension se mérite, elle est située sur un raidillon où le vieux mettra pied à terre...

    Le propriétaire reçoit plein de cyclistes dans sa petite maison bien agencée à cet effet.

    Jour 4 : Faut-il le dire, pas un papier, pas le moindre déchet sur la piste le long de ces 600 km !

    Arrivée à Bad Abbach. Il faut bien un schnitzel pour reprendre des forces après cette longue route (125km). Une longue route qui a fini par une montée impressionnante et une crevaison au sommet pour couronner le tout ! Chose étonnante, quand j'ai démonté ma roue et sorti la chambre à air, une BMW est arrivée. Le conducteur venait de nous doubler et a fait demi tour pour nous porter assistance, incroyable et fort sympathique ! 

    Après réparation (merci au distributeur de chambre à air !), c'est la descente pour Kehleim.

    Première étape de cette 5e journée : Regensburg (ou Ratisbonne en français). Les petites dames (à la soixantaine sonnée) partis du même hôtel sont déjà arrivées et fraîches ; bravo le vélo électrique !

    Depuis 2006, la vieille ville médiévale de Ratisbonne ainsi que le quartier de Stadtamhof sont inscrits sur la liste du patrimoine mondial de l'UNESCO. La ville est le siège d'un évêché catholique. Au Moyen Âge, par sa situation géographique, la cité possédait un rôle important dans les échanges commerciaux entre l'Italie, la Bohême, la Russie et Byzance. Elle était lieu de rencontre de nombreuses civilisations et fut très marquée par l'influence des patriciens, dont les tours d'habitation (les plus hautes au nord des Alpes) sont encore visibles aujourd'hui.

    Construit entre 1135 et 1146, ce pont long de 310 mètres et reposant sur seize arches constitue un tour de force architectonique. Il relie la vieille ville et le quartier de Stadtamhof. Seules quelques rares villes d'origine romaine avaient entrepris de telles constructions. Le pont, à l'époque seul passage fortifié du Danube sur de nombreux kilomètres, permit à Ratisbonne d'acquérir une position centrale dans les échanges commerciaux entre l'Italie florissante et une grande partie des régions au nord-est des Alpes, notamment la Bohême et les régions Slaves. Une des trois tours de fortification médiévales, située à l'entrée du pont du côté de la vieille ville, est entièrement conservée.

    La Cathédrale St-Pierre (Dom St-Peter). La construction de la cathédrale commença vers 1273, sur le modèle des cathédrales gothiques françaises. Le site avait déjà abrité de nombreux édifices religieux depuis plus de 500 ans. L'édifice fut achevé vers 1525, mais les flèches ne furent ajoutées qu'entre 1859 et 1869, ce qui marqua la fin des nombreuses transformations architecturales du bâtiment. Aujourd'hui, la cathédrale, visible de loin, est le symbole de la vieille ville de Ratisbonne.

    Finalement, la ville, bien que classée ne nous retiendra pas longtemps. Nous repartons et avons déjà dans le viseur notre prochaine visite; là-haut sur la colline, le temple grec !

    La montée à bicyclette est rude mais courte.

    Le Walhalla est un temple néo-dorique en marbre situé à Donaustauf au bord du Danube, à 10 km en aval de Ratisbonne, en Bavière, Allemagne.

    Ce monument imposant fut édifié dans la vallée du Danube entre le 18 octobre 1830 et le 18 octobre 1842 dans un site imposant, par l'architecte Leo von Klenze pour le compte du roi Louis Ier de Bavière. Ce dernier voulait en faire le mémorial (le Walhalla constitue le séjour des héros dans la mythologie nordique) des hommes et des femmes qui illustrèrent la civilisation allemande.

    Le mémorial se visite et on peut y voir à l'intérieur 129 bustes de personnalités allemandes ou d'autres nationalités de langue germanique. Du péristyle on a une vue sur la courbe du Danube, les ruines du château de Donaustauf et les flèches de la cathédrale Saint-Pierre de Ratisbonne.

    On souhaite donc un beau bébé à ce jeune couple !

    Arrivés à Straubing, jolie ville, notre coup de cœur de ce périple.

    La douceur de vivre à l'allemande ! (je n'ai pas vu d'excités branchés sur leur smartphone durant la semaine !)

    Après un bon repas italien, direction l'appartement pour une bonne nuit réparatrice avant la dernière étape.

    La journée 6 s'annonce magnifique pour ces 100 km... dernier coup d'œil au centre ville.

    Un aperçu de la piste...

    Ou comme cela...

    Cette fois, les péniches cabotent sur le Danube.

    Un sacré vert ici !

    Dans plusieurs villages, un bac permet de traverser le fleuve.

    Joli portique d'accueil !

    Nous sommes bien en Bavière, pays de la bière !

    Les 24 derniers kilomètres.

    Ma petite chambre à Passau. 

     

    Le Danube peut se montrer sauvage comme l'indique cette échelle de crues...

    Où est l'homme sauvage ?

    Et voilà la semaine de vélo s'arrête ici à la frontière autrichienne et tchèque. Ce fut un beau voyage !

    Et les axes de roues auront tenu la distance malgré la cassure. 

    Il reste à prendre le train pour rejoindre Donaueschingen ...

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